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THE AERC 2020–2025 STRATEGIC PLAN
nationales ne participent pas à ces plateformes car elles pourraient les considérer
comme non pertinentes ou considérer que les conseils de politique économique et les
résultats de recherche sont de faible qualité. Cela démontre encore une fois l’importance
du « domaine de la recherche et de la formation des diplômés » et la nécessité de veiller
à ce que les résultats soutenus par le CREA soient de la meilleure qualité possible. Il
existe également un risque que les groupes de réflexion et autres partenaires influents
produisent des recherches et des conseils de politique économique de faible qualité.
Cela peut avoir un impact négatif sur la réputation du CREA, car ce dernier facilite cette
influence par le biais de ses plateformes. Cela suggère que le CREA a un rôle à jouer dans
le filtrage des résultats de mauvaise qualité par le biais de ces plateformes. Il existe un
risque supplémentaire que le CREA ne soit pas en mesure de financer durablement ces
plateformes, car elles nécessiteront un financement de la part de partenaires permanents.
Le lien entre cette situation et le domaine « organisationnel » est évident. Une approche
progressive est nécessaire pour créer de nouvelles plateformes afin de garantir leur
viabilité financière.
L’amélioration de la capacité de communication stratégique est également fondamentale
pour atteindre l’objectif d’ « influence ». Le CREA a déjà pris des mesures proactives à
cet égard en employant des experts en communication et en élaborant une stratégie
de visibilité. D’autres améliorations dans le domaine de la communication stratégique
orientée vers l’extérieur sont nécessaires. Cela comprendra la conduite de recherches
et le développement de politiques et de programmes qui positionnent le CREA comme
un acteur stratégique et tactique dans la communication proactive de la politique
économique en Afrique. Il est nécessaire de développer une compréhension nuancée des
exigences stratégiques des bailleurs de fonds et des acteurs de la politique économique
(c’est-à-dire leurs priorités, leurs impératifs politiques et leurs besoins en matière de
communication) ; de développer des programmes de communication qui répondent
à ces besoins ; et de fournir des produits de communication qui soient pertinents,
accessibles et informatifs. Il s’agira notamment de mettre l’accent sur le développement
de plateformes numériques de communication, sur une utilisation accrue des TIC et,
en particulier, de la technologie de la téléphonie mobile, et sur un recours accru à la
vidéoconférence et à d’autres technologies à distance qui permettent de communiquer
avec les gens en temps réel sans les éloigner de leur lieu de travail. Il s’agira également
d’étendre les capacités linguistiques et de traduction du CREA afin de garantir que les
produits soient communiqués aussi efficacement que possible au plus grand nombre de
parties prenantes.
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